Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les grands vins de Provence et de Corse



La France a du talent
les 520 propriétaires qui comptent
EXCLUSIF

Feuilletez gratuitement MILLESIMES en ligne comme le vrai magazine en tournant les pages

CLIQUEZ ICI 


Recevez MILLESIMES en édition interactive PDF dès votre règlement
7 € 
(format numérique PDF) 

Recevez MILLESIMES en édition papier 464 pages en couleur présentation luxueuse


France Métropolitaine
15€ 
(port prioritaire compris) 

Publicité
Les grands vins de Provence et de Corse
Les grands vins de Provence et de Corse
Archives
PREPAREZ VOS FÊTES AVEC 20 VINS RACES A PETITS PRIX !

DOMAINE PARDON - PARDON ET FILS
REGNIEDepuis 1820, la famille PARDON est propriétaire de vignobles dans la région du Beaujolais, la délimitation des CRUS en AOC n’ayant commencée qu’en 1936. Notre cave se situe au lieu dit « La Chevalière » à Beaujeu dans le Rhône (69) à environ 55km au nord de Lyon. Beaujeu étant la capitale historique du Beaujolais. Nous disposons également de deux chais de Vinification, l’un à ...

 
COMMENT NE PAS SE TROMPER SUR L’ACCORD IDEAL DES VINS ET DES VIANDES ?

La manière de présenter et préparer la viande va influencer la texture du tissu animal, l’odeur, la couleur et la teneur en graisse. Les types et le degré de cuisson de même que la nature de la coupe, fine ou épaisse vont également générer une palette de sensations tactiles, thermiques et aromatiques.Ces critères de préparation sont déterminants dans le choix des vins. Ce choix devra aussi tenir compte des sauces d’accompagnement ...
 
QUELS VINS SUR LE FOIE GRAS ?

Foie gras mi-cuitAccords vins proposés :Sauternes (Blanc sucré)Gaillac (Rosé)Foie gras aux pommes et aux raisinsAccords vins proposés :Montbazillac (Blanc sucré)Sainte-croix-du-mont (Blanc sucré) Foie gras de canard pané, poélé aux poiresAccords vins proposés :Pomerol (Rouge)Graves (Blanc sec)Foie gras au torchonAccords vins proposés :Sauternes (Blanc sucré)MonbazillacMuscat-de-rivesaltes (Vin doux naturel) Foie gras aux ...
 
QUELS VINS SUR L'AGNEAU ?

Agneau à la provençaleAccords vins proposés :Bandol (Rouge)Saint-joseph (Rouge)Coteaux-d'aix-en-provence (Rosé)Agneau à la valencienneAccords vins proposés :Corbières (Rouge)Banyuls (Vin doux naturel) Agneau au fenouilAccord vin proposé :Beaujolais-villages (Rouge)Agneau aux courgettesAccords vins proposés :Bandol (Rouge)Baux-de-provence (Rouge) Agneau aux deux chouxAccords vins proposés :Bordeaux ...
 
LA FORMIDABLE TYPICITE DES MEILLEURS VINS DU RHÔNE

Les vins du Rhône sont un bel exemple de la race des terroirs. Prenez Châteauneuf-du-Pape où le terroir se caractérise principalement par un sol extrêmement ingrat composé de gros galets roulés, amoncelés autrefois par le glacier du Rhône, qui fournissent à la vigne des conditions exceptionnelles de maturation en lui renvoyant pendant la nuit l’intense chaleur qu’ils ont emmagasinée pendant le jour. Les vins blancs offrent un ...
 
BEAUJOLAIS : LES MEILLEURS RAPPORTS QUALITE-PRIX-TYPICITE DE L'ANNEE

Comment ne pas apprécier un Chénas, un Fleurie, un Morgon ou un Brouilly (sur la photo, Alain Michaud) ? Le même cépage et des sols très typiques, très différents, expliquent cette spécificité propre à la région. On ne confond pas un Chiroubles et un Moulin-à-Vent !En Beaujolais, pour les crus, les vins sont très bons, du 2013 au 2009, le 2008 est assez réussi, le 2007 a été très difficile à maîtriser, le 2006 est ...
 
L'ACCORD IDEAL DES VINS ET DES GIBIERS

Les gibiers qu’ils soient à plumes comme le canard, le faisan, la bécasse ou la caille ou à poils comme un chevreuil, une biche, un sanglier ou encore le lièvre annoncent les repas d’automne et les fêtes de fin d’années. Leur goût est fort. Il faut donc les accompagner dignement de vins puissants et d’un certain âge. Ils appellent de grands vins rouges de garde.
Quel vin avec le gibier à poil : Chevreuil, biche, ...

 
Accord mets et vins : Vin et Poissons

Les alliances mets vins autour du poisson se feront majoritairement avec un vin blanc. En effet, le poisson est riche en protéines qui fondent l’acidité des vins blancs. A la différence des protéines de la viande, celles du poisson ne peuvent adoucir les tanins du vin rouge. Dans le choix du vin, on tiendra compte de l’origine du poisson, s’il est d’eau douce ou de mer et bien sûr du type de préparation (cru, fumé, frit, ...
 
Top Palmarès Vignerons Sud-Ouest 2015

Région Sud-Ouest- Prix d’Honneur ❤❤❤❤❤ : 22- Prix d’Excellence ❤❤❤❤ : 16- Satisfecits ❤❤❤ : 13- Lauréats ❤❤ : 2 De jolis coups de cœur cette année, notamment en Cahors, Madiran, Jurançon ou Gaillac. Ici, les cépages et les sols ont une véritable influence, une véritable présence historique. De quoi montrer sa propre personnalité quand on en a ...
 
GUIDE DES VINS : LE TOP DES PROPRIETAIRES BORDELAIS

Les Prix d’Honneur ❤❤❤❤❤ : Les références de leur appellation, que je connais généralement depuis longtemps, certains ont été retenus depuis le 1er Guide (ou patiquement), ce qui -en soi- mérite un véritable “coup de chapeau”, tant il est difficile de se maintenir au plus haut niveau, chacun dans sa gamme, naturellement. Eux, associent le talent et la passion, sans se faire avoir par les modes... tout ce que ...
 
Guide 2015 : dans toute la Vallée du Rhône, les coups de cœur sont nombreux !

Top Palmarès Vignerons 2015 Région Vallée du Rhône- Prix d’Honneur ❤❤❤❤❤ : 14- Prix d’Excellence ❤❤❤❤ : 22- Satisfecits ❤❤❤ : 37- Lauréats ❤❤ : 9 Ici, en-dehors des appellations les plus prestigieuses, les meilleurs vins, dans de nombreuses appellations (Vacqueyras, Vinsobres, CDR-Villages...), bénéficiant d’un remarquable rapport qualité-prix-typicité, viennent aussi conforter le terroir et la main de l’homme, qui font la différence.De Vienne en Avignon, les rouges, charnus, charpentés, séveux, ...
 
GUIDE DES VINS 2015 : LE CLASSEMENT DES MEILLEURS BORDEAUX SUPERIEURS

En Bordeaux Supérieur, les progrès sont réguliers depuis plus de dix ans, et, loin de la démence des Prix de certains autres “cuvées Spéciales”, on savoure de nombreux vins remarquables pour leur rapport qualité-Prix-plaisir. La plupart des propriétaires retenus élèvent aussi de jolis Bordeauxblancs qui ont du mal à se faire une image.Accédez directement aux commentaires de dégustation en cliquant sur le nom (en rouge)PREMIERS GRANDS VINS CLASSÉSCATEGORIE A
Priorité à la puissanceBOSSUET
BRAN DE COMPOSTELLE

 
Interview Dussert-Gerber : l'arrogance et le snobisme n'ont rien à faire dans le monde du vin !

Brigitte Dussert : le snobisme, l'arrogance, dans les vins comme chez des "critiques" ou œnologues... ne semblent pas être votre "tasse de thé" .Patrick Dussert-Gerber : On peut être (très) riche et humble, renommé et passionnant. Et on peut être tout aussi modeste et "imbuvable". L'argent n'a rien à voir avec cela, c'est une question de culture, d'éthique.J'ai appris la dégustation avec deux (très) grands maîtres ...
 
GUIDE 2015 : LES VINS QUI COMPTENT EN BEAUJOLAIS !

Top Palmarès Vignerons 2015 Région Beaujolais- Prix d’Honneur ❤❤❤❤❤ : 13- Prix d’Excellence ❤❤❤❤ : 10- Satisfecits ❤❤❤ : 18 Brigitte Dussert : vous êtes fidèle à la région beaujolaise...Patrick Dussert-Gerber : c’est vrai que je n’apprécie pas que des “confrères” parisiens ou étrangers médisent sur la région sans n’y rien ...
22 août 2007

Parution du Guide 2008

CouvParticipez aux débats sur AgoraVox et NaturaVox, dans lequels cet article vient d'être publié :

http://www.agoravox.fr

http://www.naturavox.fr

Alsace
Il existe une réelle convivialité des hommes de la région et leurs vins atteignent une typicité rare, procurant la joie du vin, à des prix qui ont tendance à monter. Attention à la complexité des terroirs, voire à l’amalgame entre des crus et des lieux-dits. Il faut rechercher la fraîcheur et la vivacité, au détriment de vins parfois trop souples, qui deviennent de plus en plus “douceâtres”. Les millésimes 2005, 2004, 2002 et 2001 sont savoureux, le 2003 a été plus délicat à vinifier (en Vendanges Tardives, misez sur les 2004, 2001, 2000, 97 ou 89).

Beaujolais
La force du terroir donne une réelle typicité à chaque cru, et les meilleurs vignerons s’évertuent à sortir de beaux vins, chacun représentatif du style de son appellation. Pour s’en apercevoir, il suffit d’objectivité, d’un minimum de connaissance du terrain, de modestie et de partager l’amour du vin comme le font les producteurs du Guide. Le 2006 est réussi mais délicat à maîtriser, le 2005 est très typé, le 2004 est un millésime dense et très aromatique, et le 2003, trop mûr, beaucoup moins intéressant. En Jura et Savoie, de nombreux coups de cœur, avec une gamme qui va de la plus grande fraîcheur à la plus grande complexité.

Bordeaux
Attention aux prix des grands crus 2005, il faut savoir choisir et ne pas se faire avoir.
- Dans le Médoc, la priorité, c’est de laisser s’exprimer son terroir, en respectant la vigne, en limitant les rendements, en pratiquant la lutte raisonnée, en laissant faire la nature… Il y a une dizaine d’années, le travail des vignes avait été délaissé dans certains grands crus, au profit de la vinification et d’expériences à outrance. Si les techniques modernes sont souvent remarquables, les propriétaires traditionnels continuent de faire ce qu’ils savent faire, en se servant des progrès mais sans masquer leur typicité. De Pauillac à Saint-Estèphe, de Moulis à Margaux, à Listrac comme à Saint-Julien, en Haut-Médoc et en Médoc, les coups de cœur sont nombreux. En parallèle, les prix très exagérés de certains vins renommés sont difficilement cautionnables, surtout pour le 2005. Misez sur les 2004 et 2002, voire 2001, très classiques, encore trop jeunes à boire, et faites-vous plaisir avec les 99, 97, 96 ou 90.
- Structure, charme, intensité, distinction, les plus grands vins de Pomerol sont particulièrement sensibles et marqués par leurs sols, très diversifiés. Ici, nul besoin de s’escrimer à vouloir abuser de la barrique neuve ou d’une surconcentration pour faire un grand vin, c’est le terroir qui prime, et signe la distinction. Les 2004, 2003 et 2002 sont très savoureux (le 2002 peut-être même supérieur), le 2001 remarquable, plus fin, le 2000, superbe.
- À Saint-Émilion, si certains se flattent ici d’élever des cuvées très “spéciales”, il faut plus que jamais tirer un coup de chapeau aux propriétaires de talent qui élèvent les véritables grands vins de Saint-Émilion, satellites compris, du plus grand des grands crus au plus modeste rapport qualité-prix. On partage avec les propriétaires retenus dans le Guide le plaisir du vin, la modestie face à la force de la Nature, et cette convivialité propre à la région. Beaux millésimes 2004 et 2001, éclipsés à tort par les 2003 et 2000. Quelques crus ont remarquablement réussi le 2003, d’autres beaucoup moins, notamment ceux qui sont trop “confiturés”. Un certain nombre de crus pratiquent des prix qui ne sont pas justifiés. Comme dans l’ensemble du bordelais, débouchez les millésimes 2000 à 90 en ce moment.
- Du plus grand vin au plus abordable, on savoure, du nord au sud de cette “entité” des Graves, une variété importante de styles de vins. Des crus réellement exceptionnels, issus des territoires de Pessac, Martillac, Léognan, mais aussi ceux de Podensac, Portets ou Saint-Morillon, certains d’entre eux, dans les appellations Pessac-Léognan comme dans celle des Graves, bénéficiant d’un remarquable rapport qualité-prix-plaisir. C’est le berceau des grands vins blancs de la région bordelaise, aux côtés de rouges puissants et typés. Mes dégustations en Pessac-Léognan comme en Graves, des millésimes 2005 à 2001, confirment mon Classement des valeurs sûres, celles où le talent des hommes s’associe à la race du terroir. Gare à certains prix néanmoins, comme à une concentration outrancière chez certains, au détriment de la typicité. Les blancs 2004, 2001, 2000, 98 ou 97 sont excellents.
- Il y a de tout dans ces appellations de Côtes, de grands vins racés et typés comme nous les aimons et d’autres cuvées qui font la part belle à des vinifications trop sophistiquées, peu propices à mettre un véritable terroir en avant. Il s’agit donc de savoir miser sur les hommes et les femmes qui le méritent, assumant la grande tradition bordelaise depuis des années. Misez sur les millésimes 2005 à 2000, avec l’opportunité du 2004.
- Mon soutien à l’appellation des Bordeaux Supérieur ne date pas d’hier. Mes dégustations des millésimes 2005 à 2000 confirment l’exceptionnel plaisir que procurent aujourd’hui ces vins, même si, comme ailleurs, la différence des terroirs et l’élevage sont toujours prépondérants. Attention également aux cuvées trop boisées ou trop concentrées (et bien trop chères), qui n’ont aucun intérêt. Les meilleurs tiennent la distance avec des millésimes 98 ou 96, excellents actuellement.
- A Sauternes, l’équilibre géologique et climatique de la région en fait un milieu naturel idéal pour cette fascinante biologie qu’est le Botrytis cinerea, ce minuscule champignon qui a le pouvoir d’augmenter la teneur en sucre des raisins, aidé par les brumes matinales des automnes qui précèdent un soleil chaud à midi, favorisant sa prolifération. Terroir oblige, les crus développent leur propre spécificité, certains très liquoreux, d’autres tout en finesse, et les prix sont largement justifiés quand on connaît les efforts et la patience des propriétaires. Plusieurs millésimes, en dehors du 2002 (où le plaisir est bien rare), comme les 2001, 99 ou 98 sont de toute beauté. Le 2003 est réussi, certainement moins typé, et le 2004 particulièrement savoureux et classique. Les plus grandes bouteilles à leur apogée sont aujourd’hui celles des millésimes 96, 95 ou 89, où l’on atteint le grand art.

Bourgogne
Ici, on ne s’excite pas à faire des vins “putassiers”, privilégiant ce qui doit l’être : le terroir et le fruit. L’altitude des vignes, l’inclinaison des pentes, la richesse des sous-sols en ressources minérales… Tout concourt donc ici, à faire la différence entre un bon vin et un vin sublime, et cela explique l’extrême diversité des grands vins bourguignons, qui leur donne cette typicité unique, où l’élégance prédomine toujours, en rouge comme en blanc. Élever un grand vin, en effet, c’est être aussi capable de le partager avec passion et humilité, et cela ne s’apprend pas. Voici donc ces vignerons talentueux et passionnés que je soutiens, pour lesquels il n’y a nul besoin de fioritures ni de vinifications “gonflées”, et dont les prix sont bien souvent largement justifiés, d’autant que les millésimes 2004, 2003, 2002, 2001, 2000 et 99 sont très savoureux. Exceptionnel 2004, en blanc comme en rouge, qui côtoie donc un 2003 atypique. Le grand 2005 suit le 2004, dans les 2 couleurs, et demande de la patience. Superbes bouteilles en blancs dans les millésimes 2000, 99, 95 ou 89, alors que les meilleurs rouges développent leur attrait dans les millésimes 99, 97, 89 ou 85. Attention, les prix remontent, et certains en profitent trop, ce quyi explique ma sévérité cette année.

Champagne
On est vraiment au sommet dans la région. Mon Classement est encore remanié cette année, avec des producteurs qui montent en grade… Cette hiérarchie vient toujours, et avant tout, récompenser les efforts accomplis, le talent des hommes et leur volonté qualitative. Un bon Champagne c’est charmeur, un grand Champagne, c’est toujours un plaisir exceptionnel, que l’on n’a d’ailleurs jamais pu copier ailleurs. Les hommes et les femmes, les assemblages et les terroirs font, là comme partout, toujours la différence. Certains “vieux” millésimes sont remarquables de fraîcheur et prouvent le potentiel d’évolution des meilleures cuvées. On trouve de remarquables cuvées à des prix très justifiés, dans toute la gamme, comparativement à d’autres appellations, et on comprend le sucès de la région.

Languedoc
Je soutiens les hommes et les femmes qui s’attachent à élever des vins typés par ces terroirs de garrigues, maîtrisant les rendements, respectant leur spécificité. Les terroirs ont le potentiel pour que l’on y élève tout naturellement de grands vins racés, sans vouloir copier telle ou telle appellation plus connue avec des cépages inappropriés. Pour certains, l’exagération des prix et certaines “renommées” bien trop récentes commencent à se dégonfler comme des baudruches. Les millésimes 2004 et 2003 sont réussis, les 2002 et 2000 savoureux.

Provence
Il faut savoir choisir la bonne adresse ici, se méfier des vins et des prix de “touristes”, et de la grande cavalerie des rouges et rosés de bas de gamme que l’on débouche parfois. Ceux qui comptent sont ceux de ces propriétaires qui laissent s’exprimer au mieux les grands cépages de la région (Grenache, Mourvèdre, Cinsault, Rolle, Ugni blanc…), dans ces terroirs complexes, argilo-calcaires, caillouteux, graveleux ou sableux. Eux élèvent des vins formidables dans toutes les appellations, en rouge, en blanc et en rosé. Idem pour la Corse. L’influence des millésimes est beaucoup moins marquée ici, et l’on peut estimer une très bonne série 2004, 2003, 2002 (un ton en-dessous) et 2001. Les blancs sont souvent remarquables, et les rosés reviennent à la tête de ce type de vin (2005 superbe).

Sud-Ouest
S’il s’agit de faire attention aux “microcuvées” qui apparaissent, pas typées et à des prix incautionnables, les meilleurs vignerons s’attachent ici à élever des vins racés comme nous les aimons. Les vins ont une réelle typicité, un potentiel de garde (beaux 99, 95 ou 86) où les cépages et les sols ont leur influence et une véritable présence historique. Les millésimes 2004, 2003 et 2001 sont des réussites. Quelques rapports qualité-prix-plaisir exceptionnels, en rouges, en blancs secs et en liquoreux (millésimes 2004, 2000, 95 ou 90).

Val de Loire
De la Touraine au Pays Nivernais, du Pays Nantais à l’Anjou-Saumur, la typicité s’allie à un rapport qualité-prix régulièrement remarquable et tout concourt au plaisir du vin. Les hommes élèvent des vins à leur image. Pour les blancs secs, de très grandes bouteilles en Pouilly-Fumé comme à Vouvray, à Sancerre comme à Savennières ou à Saumur. Les liquoreux sont exceptionnels, notamment en Coteaux-du-Layon ou Vouvray, et les rouges associent charpente et fraîcheur, du plus souple (Touraine, Bourgueil, Sancerre…) au plus charnu (Chinon, Saumur-Champigny…), des vins qui s’apprécient jeunes mais savent aussi garder la distance (remarquables 2000, 98 ou 95). Le millésime 2002 est très réussi en blancs, difficile en rouges, et les 2004, 2003 et 2001 sont savoureux. Beaux liquoreux en 2004, 2003 et 2001, et un millésime 2005 très typé, très prometteur.

Vallée du Rhône
De Vienne en Avignon, les vins rouges et les blancs, du plus prestigieux au plus méconnu, sont denses, racés et chaleureux, et, pour la plupart, bénéficient d’un très beau rapport qualité-prix-typicité. Viennent alors se rejoindre la convivialité, le terroir, et la main de l’homme, qui font toujours la différence. Le millésime 2003 est parfois très mûr, le 2002 a été très difficile à maîtriser, et le 2004 très classique, très réussi. Il faut aussi prendre le temps de conserver ces vins, car on débouche de grandes bouteilles actuellement dans des millésimes comme 98, 95, 90 ou 85, voir la Vintage Code ©, page 37.

© Voir le GUIDE DUSSERT-GERBER DES VINS DE FRANCE 2008 (Editions Albin Michel).

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité